" El que fracasa en la vida es como una estación en la que ya no paran los trenes."
" Celui qui échoue dans la vie est comme une gare où ne s'arrêtent plus les trains."
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mercredi 13 novembre 2019
Par Philalèthe le mercredi 13 novembre 2019, 05:37 - Gómez de la Serna Ramón
" El que fracasa en la vida es como una estación en la que ya no paran los trenes."
" Celui qui échoue dans la vie est comme une gare où ne s'arrêtent plus les trains."
mardi 12 novembre 2019
Par Philalèthe le mardi 12 novembre 2019, 07:12 - Gómez de la Serna Ramón
" Si rebuscamos mucho en nuestro cerebro encontraremos un rincón con auténticos dibujos rupestres."
" Si nous fouillons beaucoup dans notre cerveau, nous trouverons un coin avec d'authentiques peintures rupestres."
lundi 11 novembre 2019
Par Philalèthe le lundi 11 novembre 2019, 08:24 - Gómez de la Serna Ramón
" Dos maneras greguerísticas de decir eso : " Los alicates bailan flamenco " o "Bailaba como unos alicates."
" Deux manières gregueristiques de dire la même chose : " Les pinces dansent le flamenco " ou " Il dansait comme une pince."
dimanche 10 novembre 2019
Par Philalèthe le dimanche 10 novembre 2019, 09:37 - Gómez de la Serna Ramón
" Casi todos los letreros luminosos están neurasténicos."
" Presque toutes les enseignes lumineuses sont neurasthéniques."
samedi 9 novembre 2019
Par Philalèthe le samedi 9 novembre 2019, 08:24 - Gómez de la Serna Ramón
" En las carnicerías cuelgan esos animales a los que se les ha vaciado hasta de la conciencia."
" Dans les boucheries sont accrochés ces animaux à qui on a tout enlevé, même la conscience."
vendredi 8 novembre 2019
Par Philalèthe le vendredi 8 novembre 2019, 18:12 - Gómez de la Serna Ramón
Comme on parle en ce moment du film d'animation réalisé par Jérémy Capin et intitulé J'ai perdu mon corps, histoire d'une main seule sans son propriétaire, je pense à ce court récit de Ramón Gómez de la Serna, paru en 1935 dans Los muertos y las muertas y otras fantasmagorias (Editorial Cruz y Raya). En voici sans doute la première traduction en français :
" Le docteur Alejo est mort assassiné. Indubitablement, il est mort
étranglé.
Personne n'était entré dans la maison, indubitablement personne, et bien que le
docteur eût dormi avec le balcon ouvert, par hygiène, son appartement était
tellement en hauteur qu'on ne pouvait pas supposer que l'assassin fût entré par
là.
La Police ne trouvait pas la piste de ce crime et elle allait abandonner
l'affaire, quand l'épouse et la bonne du mort arrivèrent épouvantées au
commissariat. Sautant du haut d'une armoire était tombée sur la table, les
avait " regardées ", les avait " vues " et après avait fui dans la chambre une
main solitaire et vive comme une araignée. Là dans la pièce, elles l'avaient
enfermée à clé.
Terrorisée, la Police était arrivée, avec le juge. C'était leur devoir. Ça leur
coûta des efforts de partir à la chasse de la main mais ils le firent et tous
l'attrapèrent seulement par un doigt, parce qu' elle était vigoureuse, comme si
en elle résidait toute la force d'un homme fort.
Que faire d'elle ? Quelle lumière allait-elle verser sur l'
événement ? Comment la juger ? De qui était-elle la main ?
Après un long moment, le juge eut l'idée de lui donner la plume pour qu'elle
fît sa déclaration par écrit. Alors la main écrivit : " Je suis la main de
Ramiro Ruiz, vilement assassiné par le docteur à l'hôpital et détruit avec
acharnement dans la salle de dissection. Je lui ai rendu justice."
Pour les hispanisants, je joins le texte en espagnol :
" El doctor Alejo murió asesinado. Indudablemente murió estrangulado.
Nadie había entrado en la casa, indudablemente nadie, y aunque el doctor dormía
con el balcón abierto, por higiene, era tan alto su piso que no era de suponer
que por allí hubiese entrado el asesino.
La Policía no encontraba la pista de aquel crimen, y ya iba a abandonar el
asunto, cuando la esposa y la criada del muerto acudieron despavoridas a la
Jefatura. Saltando de lo alto de un armario había caído sobre la mesa, las
había " mirado ", las había " visto ", y después había huido por la habitación,
una mano solitaria y viva como una araña. Allí la habían dejado encerrada con
llave en el cuarto.
Llena de terror, acudió la Policía y el juez. Era su deber. Trabajo les costó
cazar la mano, pero la cazaron y todos le agarraron un dedo, porque era
vigorosa como si en ella radicase junta toda la fuerza de un hombre
fuerte.
¿Qué hacer con ella? ¿Qué luz iba a arrojar sobre el suceso? ¿Cómo
sentenciarla? ¿De quién era aquella mano?
Después de una larga pausa, al juez se le ocurrió darle la pluma para que
declarase por escrito. La mano entonces escribió: «Soy la mano de Ramiro Ruiz,
asesinado vilmente por el doctor en el hospital y destrozado con ensañamiento
en la sala de disección. He hecho justicia».
Par Philalèthe le vendredi 8 novembre 2019, 08:29 - Gómez de la Serna Ramón
" Freud : teoría del ojal que se escapó en busca de un botón lejano."
" Freud : théorie de la boutonnière s'échappant pour chercher au loin un bouton."
jeudi 7 novembre 2019
Par Philalèthe le jeudi 7 novembre 2019, 08:17 - Gómez de la Serna Ramón
" Dejó a su criado su última caja de cigarros para que recordase que su señor se había hecho humo."
" Il laissa à son domestique sa dernière boîte de cigares, pour lui rappeler que son maître s'était transformé en fumée."
mercredi 6 novembre 2019
Par Philalèthe le mercredi 6 novembre 2019, 07:46 - Gómez de la Serna Ramón
" Es tan atractivo el sol que suben a verle los rios : por eso tenemos la lluvia:"
" Le soleil est si attirant que les rivières montent pour le voir : pour cette raison nous avons la pluie."
mardi 5 novembre 2019
Par Philalèthe le mardi 5 novembre 2019, 08:48 - Gómez de la Serna Ramón
" Se quitaba los guantes como si fuese a operar la conversación."
" Il enlevait ses gants comme s'il allait opérer la conversation."
lundi 4 novembre 2019
Par Philalèthe le lundi 4 novembre 2019, 09:58 - Gómez de la Serna Ramón
" Estafa del desierto : burros disfrazados de camellos."
" Arnaque dans le désert : des ânes déguisés en chameaux."
dimanche 3 novembre 2019
Par Philalèthe le dimanche 3 novembre 2019, 11:24 - Gómez de la Serna Ramón
" Al no tener pistola pensó tirarse un tiro en la sien con un cuchillo."
" N'ayant pas de pistolet, il a eu l'idée de se tirer dans la poitrine avec un couteau."
samedi 2 novembre 2019
Par Philalèthe le samedi 2 novembre 2019, 08:38 - Gómez de la Serna Ramón
" La cama está preparada como para hacernos la operación del sueño."
" Le lit est préparé comme pour nous faire subir l'opération du sommeil."
vendredi 1 novembre 2019
Par Philalèthe le vendredi 1 novembre 2019, 09:27 - Gómez de la Serna Ramón
" Escribir con lápiz es marcar solo la sombra de las palabras."
" Écrire au crayon, c'est indiquer seulement l'ombre des mots."
jeudi 31 octobre 2019
Par Philalèthe le jeudi 31 octobre 2019, 09:13 - Gómez de la Serna Ramón
" El que mejor traza una perpendicular es el que se tira del balcón a la calle."
" Celui qui trace le mieux une perpendiculaire est celui qui du balcon se jette dans la rue."
mercredi 30 octobre 2019
Par Philalèthe le mercredi 30 octobre 2019, 09:18 - Gómez de la Serna Ramón
" En el gato se despereza la S."
" Dans le chat, le S s'étire."
mardi 29 octobre 2019
Par Philalèthe le mardi 29 octobre 2019, 08:32 - Gómez de la Serna Ramón
" A lo más, podemos contar con diez amigos en la vida : los diez dedos de las manos."
" Au plus, on peut compter sur dix amis dans la vie : les dix doigts de nos mains."
lundi 28 octobre 2019
Par Philalèthe le lundi 28 octobre 2019, 06:04 - Gómez de la Serna Ramón
" Se amaban tanto, que hasta sus sueños eran idénticos, Por eso se separaron locos de celos, no pudiendo ella aguantar los sueños de él ni él los de ella."
" Ils s'aimaient tant que même leurs rêves étaient identiques. Aussi se séparèrent-ils fous de jalousie, elle ne pouvant pas plus supporter ses rêves à lui que lui, ses rêves à elle."
dimanche 27 octobre 2019
Par Philalèthe le dimanche 27 octobre 2019, 18:53 - Gómez de la Serna Ramón
" Las nubes también tienen besos cinematográficos."
" Les nuages aussi se donnent des baisers de cinéma."
samedi 26 octobre 2019
Par Philalèthe le samedi 26 octobre 2019, 09:31 - Gómez de la Serna Ramón
" Los abanicos se caen : otoño del verano."
" Les éventails tombent : automne de l'été."
vendredi 25 octobre 2019
Par Philalèthe le vendredi 25 octobre 2019, 10:55 - Gómez de la Serna Ramón
" A Victor Hugo su esposa lo llamaba Víctor ; su amante : Hugo."
" Victor Hugo était appelé par sa femme, Victor et par sa maîtresse, Hugo."
jeudi 24 octobre 2019
Par Philalèthe le jeudi 24 octobre 2019, 10:09 - Gómez de la Serna Ramón
" No era espléndido más que en tarjetas de visita."
" Il n'était splendide que sur ses cartes de visite."
mercredi 23 octobre 2019
Par Philalèthe le mercredi 23 octobre 2019, 12:31 - Gómez de la Serna Ramón
" Los niños lloran bastante por todo lo que que después se aguantarán el llanto."
" Les enfants pleurent ce qu'il faut en prévision de toutes les larmes que plus tard ils retiendront."
mardi 22 octobre 2019
Par Philalèthe le mardi 22 octobre 2019, 09:15 - Gómez de la Serna Ramón
" Las aves son más animales que las fieras porque son animales y pico."
J'avoue ne pas pouvoir traduire cette greguería. Voici pourquoi : l'expression y pico veut dire et quelques ( son las diez y pico : il est dix heures et quelques ) mais el pico est aussi le bec de l'oiseau. D'où ce jeu de mots qu'on ne peut pas rendre :
" Les oiseaux sont plus animaux que les fauves parce qu'ils sont animaux et bec (et quelque chose en plus) "
lundi 21 octobre 2019
Par Philalèthe le lundi 21 octobre 2019, 09:11 - Gómez de la Serna Ramón
" Era más presumida que sortija de guitarrero."
" Elle était plus prétentieuse qu'une bague de guitariste."
dimanche 20 octobre 2019
Par Philalèthe le dimanche 20 octobre 2019, 09:08 - Gómez de la Serna Ramón
" Disculpa del insomnio : ¿Qué más da tener los ojos abiertos o cerrados en la oscuridad? "
" C'est l'insomnie qui s'excuse : qu' importe d' avoir les yeux ouverts ou fermés, vu qu'il fait noir ? "
samedi 19 octobre 2019
Par Philalèthe le samedi 19 octobre 2019, 08:22 - Gómez de la Serna Ramón
" Esos que llaman al chocolatinero en la oscuridad del cine parece que le compran bombones de opio para nirvanizarse en su butaca."
" Ceux qui appellent le vendeur de chocolats dans le noir au cinéma semblent acheter des truffes à l'opium pour se nirvaniser dans leur fauteuil."
vendredi 18 octobre 2019
Par Philalèthe le vendredi 18 octobre 2019, 09:04 - Gómez de la Serna Ramón
" El libro es un pájaro con más de cien alas para volar."
" Le livre est un oiseau avec plus de cent ailes pour voler."
jeudi 17 octobre 2019
Par Philalèthe le jeudi 17 octobre 2019, 09:26 - Gómez de la Serna Ramón
" Tenía la dulzura de una mirada llena de deudas."
" Elle avait la douceur d'un regard plein de dettes."
mercredi 16 octobre 2019
Par Philalèthe le mercredi 16 octobre 2019, 09:30 - Gómez de la Serna Ramón
" Lo que le encantaba en sus nietos era que en ellos encontraba el perdón que no merecía."
" Ce qui l'enchantait dans ses petits-enfants, c'était qu'il trouvait en eux le pardon qu'il ne méritait pas."
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