« On raconte (…) qu’Onésicrite d’Egine avait envoyé à Athènes un de ses deux fils, Androsthène, lequel, après avoir entendu Diogène, resta à ses côtés, Onésicrite envoya ensuite à la recherche d’Androsthène son second fils, Philiscos, l’aîné dont j’ai parlé plus haut. Mais tout pareillement, Philiscos tomba sous son emprise. En troisième lieu lui-même arriva, qui ne fit rien moins que de se joindre à ses fils pour philosopher, tant était grande la séduction qu’accompagnait les paroles de Diogène. » (Vies et doctrines des philosophes illustres VI 75 Diogène Laërce ed. Goulet-Cazé p.741)
Vu de loin, rien de ressemble plus à un sophiste à succès qu’un cynique.