lundi 21 octobre 2019

Greguería n° 181

" Era más presumida que sortija de guitarrero."
" Elle était plus prétentieuse qu'une bague de guitariste."

dimanche 20 octobre 2019

Greguería n° 180

" Disculpa del insomnio : ¿Qué más da tener los ojos abiertos o cerrados en la oscuridad? "
" C'est l'insomnie qui s'excuse : qu' importe d' avoir les yeux ouverts ou fermés, vu qu'il fait noir ? "

Commentaires

1. Le samedi 26 octobre 2019, 16:40 par gerardgrig
Dans cette gregueria, Ramón énonce un paradoxe à la manière de certains petits socratiques, si l'on retire la touche un peu surréaliste de l'excuse de l'insomnie. Ramón semble avoir ici un tropisme mégarique. Par contre, la gregueria 155 sur le paradoxe du réveil dans l'illusion en voyage, par une sorte de boucle temporelle dans le mental paresseux, évoque plutôt l'humour fumiste d'un "Pied nickelé" comme Alphonse Allais, dans la tradition lointaine du cynisme.
2. Le dimanche 27 octobre 2019, 19:26 par Philalethe
L'insomnie est ignorante des couleurs du rêve.

samedi 19 octobre 2019

Greguería n° 151


" Tenía una memoria de aspirador del polvo."
" Il avait une mémoire d'aspirateur."

Greguería n° 179

" Esos que llaman al chocolatinero en la oscuridad del cine parece que le compran bombones de opio para nirvanizarse en su butaca."
" Ceux qui appellent le vendeur de chocolats dans le noir au cinéma semblent acheter des truffes à l'opium pour se nirvaniser dans leur fauteuil."

vendredi 18 octobre 2019

Greguería n° 178

" El libro es un pájaro con más de cien alas para volar."
" Le livre est un oiseau avec plus de cent ailes pour voler."

jeudi 17 octobre 2019

Greguería n° 177

" Tenía la dulzura de una mirada llena de deudas."
" Elle avait la douceur d'un regard plein de dettes."

mercredi 16 octobre 2019

Greguería n° 176

" Lo que le encantaba en sus nietos era que en ellos encontraba el perdón que no merecía."
" Ce qui l'enchantait dans ses petits-enfants, c'était qu'il trouvait en eux le pardon qu'il ne méritait pas."

mardi 15 octobre 2019

Greguería n° 175

" Nunca me como el ala del pollo porque tiene algo de ala de angelito."
" Jamais je ne mange l'aile du poulet car elle a quelque chose de l'aile d'un petit ange."

lundi 14 octobre 2019

Greguería n° 174

" Los pájaros que saltan en la vereda parecen estar jugando a la rayuela."
" Les oiseaux qui sautillent sur le trottoir semblent jouer à la marelle."

dimanche 13 octobre 2019

Greguería n° 173

" La espuma de las olas es la canicie del viejo mar."
" L' écume des vagues, c'est la chevelure blanche de la mer qui vieillit."

Commentaires

1. Le mardi 15 octobre 2019, 20:53 par gerardgrig
En prenant de l'âge, Ramón a beaucoup voyagé sur l'océan entre l'Espagne et l'Argentine. Il est très humain de projeter comme lui son vieillissement sur le monde, en le personnifiant.
2. Le dimanche 27 octobre 2019, 19:29 par Philalethe
Certes mais la conscience de la genèse d'une métaphore tend à affaiblir son pouvoir...