mercredi 22 avril 2009

In memoriam canium (8): Asclépiade, sacrilège malgré lui.

L'empereur romain Julien (332-363), élevé dans le christianisme et converti au paganisme, était hostile à ses contemporains qui se présentaient comme cyniques. En effet il les jugeait infidèles au cynisme originaire. Ainsi dans son 7ème discours dirigé contre Héracléios, qu'il a entendu lors d'une conférence bafouer Héraclès et Dionysos (à noter en passant la figure inhabituelle du cynique conférencier), il fait l'éloge de Diogène qui serait venu à Olympie pour y honorer Apollon. Autant que Cratès, Diogène est identifié par Julien à un homme pieux qui s'en est seulement pris aux simagrées religieuses tout en menant une vie morale vertueuse inspirée par le respect des Dieux. Ainsi, se référant à Cratès, écrit-il:
" La sainteté de ses moeurs lui suffisait pour adresser aux dieux ses actions de grâces et il enseignait aux autres à préférer, dans les dévotions, non les dépenses à la sainteté mais la sainteté aux dépenses" (Les Cyniques grecs Léonce Paquet 1988 p.275)
Anti-chrétien, Julien compare les pseudo-cyniques à ceux des Galiléens qui renoncent au monde mais qui "n'abandonnent pas grand-chose, ramassent vraiment beaucoup, ou plutôt ramassent tout, de tous côtés, à quoi ils ajoutent les honneurs, les soldats d'escorte et les petits soins" (ibid. p.277). Autant chez les cyniques que chez les chrétiens renonçants, il dénonce "le même abandon de la patrie": "vous rôdez en tout lieu" écrit-il à Héracléios. C'est alors que Julien énumère quelques-uns de ces déracinés venus en 362 lui rendre visite à Constantinople:
"On a vu arriver Asclépiade, puis Sérénianus, puis Chytron, puis je ne sais quel garçon blond et tout en longueur, puis toi et d'autres - deux fois autant - qui vous accompagnaient: quel bien, en réalité, est-il résulté de votre venue, mes bons amis ?" (p.278)
De Sérénianus comme de Chytron, on ne sait quasi rien. En revanche Asclépiade mérite de retenir l'attention.
La première raison est qu'il ressemble à Antiochus de Cilicie. Aux yeux de Dion Cassius comme à ceux de Julien, ils sont tous deux des cyniques dégénérés. A dire vrai, le cas "Asclépiade" paraît encore moins défendable que celui d'Antiochus car on ne peut lui attribuer aucune action de type cynique, même sous forme de remake passablement ennuyeux.
Pourtant Asclépiade a causé un fait d'importance: l'incendie du temple d'Apollon à Daphné; mais il ne l'a pas fait intentionnellement. C'est l'historien romain Ammien Marcellin (330-395) dans ses Res Gestae qui en fait le récit:
" La même année, le 11 des calendes de novembre, le vaste temple d'Apollon, élevé à Daphné par le violent et cruel monarque Antiochus Épiphane, et cette statue du dieu, égale en grandeur à la figure de Jupiter Olympien, devinrent la proie d'un incendie. (2) Ce désastre irrita singulièrement l'empereur, qui ordonna l'enquête la plus sévère, et fit fermer l'église cathédrale d'Antioche. Il soupçonnait les chrétiens de cet attentat, où les aurait poussés leur dépit de voir entourer le temple d'un magnifique péristyle. (3) On attribuait toutefois, quoique assez vaguement, ce malheur à une cause purement accidentelle. Le philosophe Asclépiade, dont le nom est cité dans l'histoire de Magnence, pendant un voyage qu'il fit pour voir Julien, étant allé visiter le temple, avait déposé, disait-on, aux pieds de la colossale statue une figurine en argent de la mère des dieux, qu'il avait, suivant l'usage, entourée de cierges allumés, et ne s'était retiré que vers le milieu de la nuit, heure où personne n'était là pour porter secours. Or, les flammèches des cierges avaient gagné les parois du temple, que leur vétusté rendait au dernier degré susceptibles de prendre feu; et tout l'édifice, malgré son élévation prodigieuse, avait été en un instant réduit en cendres." (22-13)
Le fait est étrange car un tel incendie exemplifie radicalement l'accusation portée par Julien contre les cyniques et en revanche la religiosité d'Asclépiade est totalement contradictoire par rapport au texte de Julien. Si on était psychanalyste, on serait porté à parler d'acte manqué, comme si le désir iconoclaste du cynique se réalisait malgré sa volonté de donner des gages à l'empereur auquel il est venu se présenter.
Garcia et Villalobos proposent l'interprétation suivante qu'à vrai dire je ne trouve pas lumineuse mais elle a le mérite au moins de ne pas être d'inspiration psychanalytique:
" Ceci nous offre, pour la première fois, à notre connaissance, la curieuse figure d'un cynique pieux et pratiquant, ce qu'il convient de voir comme un signe des temps, bien qu'il s'agisse d'une divinité de type naturel et cosmique, en relation probablement avec sa province d'origine. Peut-être symbolisait-elle pour Asclépiade la conception cynique du monde et, en tant que croyance, elle ne paraît pas être très distante de celle du soleil, le dieu à la fois naturel et mystique de Julien et de ses ancêtres. Il semble possible de déduire de ce genre de données, comme un fait certain à cette époque, le commencement de l'abandon général de la religion des dieux olympiens traditionnels en faveur des croyances locales et personnelles ou, sinon chrétiennes." (Los filósofos cínicos y la literatura moral serio-burlesca Vol II p.1093-1094)
Ces lignes embarrassées me paraissent fournir au moins trois raisons incompatibles entre elles: a) le provincialisme - mais en quoi Apollon est-il un dieu local ? - b) l'allégorie c) la religion personnelle.
Peu importe, Asclépiade a malgré lui dans le texte d'Ammien Marcellin illustré à la merveille l'accusation portée contre sa secte dans le texte de Julien.

dimanche 19 avril 2009

A la grecque !! de Guillaume Clayssen (2): une oeuvre et théâtrale et philosophique.

J'ai vu et aimé A la grecque !!, le spectacle théâtral créé par Guillaume Clayssen, joué d'abord au théâtre de Suresnes et au programme désormais de la Maison des Métallos.
En effet il n'est pas donné de monter une pièce philosophique sans tomber dans le double écueil de la pièce didactique ou de l'oeuvre à thèse. Il n'y a en effet de théâtralité que si les comédiens ne sont pas simplement des porte-paroles. Mais la pièce ne peut être philosophique que si elle donne à penser philosophiquement. Le problème se pose donc ainsi: comment faire penser philosophiquement par le biais d'une oeuvre théâtrale en sachant qu'il ne faut absolument pas qu'à la fin le spectateur réduise la pièce à un cours ou à une thèse ?
Pour atteindre cette fin, Guillaume Clayssen a joué entre autres avec les ténèbres et la clarté; la lumière ne se substitue jamais à l'obscurité mais se contente de la trouer ponctuellement et même quand l'allégorie de la Caverne est mise en scène, le Soleil éclatant n'est jamais donné à voir. La philosophie ne tranche pas avec le mythe comme le jour avec la nuit, la lumière qui éclaire le combat des héros homériques n'est pas plus discrète que celle qui donne à voir le dialogue de Socrate avec le sophiste. Comme si rien d'évidemment lumineux n'était jamais dit par quiconque. La mise en scène de Guillaume Clayssen n'exemplifie pas les Lumières, elle est plutôt d'une époque où les clartés, toujours douteuses peut-être, ne sont jamais définitives et ne percent que temporairement et fragilement la nuit omniprésente.
Mais que donne à voir cette lumière rare? Des corps. Il va de soi en effet que Guillaume Clayssen ne considère pas les philosophes comme des esprits mais leur donne des corps visibles et ordinaires, autant d'ailleurs qu'aux combattants homériques. Et ces corps de tous les jours ne sont pas hissés à des hauteurs où ils ne pourraient paraître en fait que de bien ridicules sosies. En effet on ne peut plus représenter Socrate en héros martyrisé et sublime de la Pensée, il ne faut plus chercher à rivaliser avec les vagues souvenirs que laissent les représentations grandioses. Ne pensez pas pourtant que Guillaume Clayssen a choisi la parodie et la dérision. Ces corps ont de la tenue et quand il s'agit par exemple de jouer les morts de Diogène le Cynique, l'équilibre est trouvé entre le corps trop charnel et le corps excessivement stylisé. Si Diogène vomit, le spectateur voit quelque chose qui n'est réaliste ni symbolique. Il en va de même de la nudité des comédiens, qui n'est ni le dévoilement de leur anatomie particulière ni l'allégorie d'une attitude philosophique. On réalise que Guillaume Clayssen, s'il a donné leur part aux affects, n'a jamais souhaité qu'ils explosent au point de faire disparaître les concepts.
N'en doutons pas: cette pièce est d'un homme qui n'oublie pas que les discours philosophiques sont articulés par des êtres vivants et désirants mais qui est certain aussi que les textes qu'ils profèrent vont bien au-delà de l'expression idiosyncrasique de leurs particularités contingentes.

In memoriam canium (7): Antiochus de Cilicie, un cynique enrégimenté.

Antiochus de Cilicie (ca 215) est une énigme. Le seul texte qui le mentionne est un passage de l'historien Dion Cassius (Histoire romaine 77 19-1) repris au 10ème siècle par la Suda.
N'ayant pas accès au texte original de Dion Cassius, je dispose de deux traductions légèrement contradictoires concernant son engagement cynique. D'abord celle d'Odile Goulet-Cazé qui, dans l'article du Dictionnaire des philosophes antiques qu'elle lui a consacré, écrit qu' "au début il jouait au philosophe cynique"; ensuite celle (en espagnol) fournie par l'édition récente de García et Villalobos (Madrid Akal 2008): "au début il s'était proposé d'exercer la philosophie à la mode cynique". Il est vrai que le verbe grec πλάττω signifie feindre, s'en faire accroire. Il paraît donc raisonnable de privilégier la traduction de Goulet-Cazé: on aurait donc affaire moins à un cynique authentique qu'à un imitateur (surgit un problème à cette occasion: quel est le critère permettant de distinguer l'un de l'autre vu que par essence le comportement cynique est un comportement ostentatoire ? Les Cyniques sont en effet des philosophes de l'extériorité, ils n'ont pas d'intériorité secrète car ils ne cessent de montrer publiquement ce qu'ils sont au fond d'eux-mêmes).
Cependant, quand on joue au cynique, il paraît logique d'imiter les vrais; c'est en un sens ce que fait effectivement Antiochus. Laërce rapporte en effet que Diogène "l'été se roulait sur du sable brûlant, tandis que l'hiver, il étreignait des statues couvertes de neige, tirant ainsi profit de tout pour s'exercer" (VI 23). Or Antiochus se jette dans la neige et s'y roule. Cependant le contexte donne un sens différent à l'action: en effet Diogène s'exerçait à rendre son corps insensible et par là même à parvenir à une maîtrise totale de soi; Antiochus lui entraîne l'armée romaine: celle-ci, découragée par le froid dans le cadre de la guerre contre les Parthes, retrouve de la force à être témoin de ses excentricités, comme si marcher dans la neige n'était pas grand chose comparé à l'immersion extrême à laquelle se livre Antiochus.
On est habitué à penser le cynique comme isolé dans une forme de militantisme hostile à tout embrigadement, on le trouve ici (mais n'oublions pas qu'il s'agit peut-être d'un faux) incorporé à une armée à laquelle d'une certaine manière il ouvre la voie. La logique protestataire individuelle est récupérée par l'institution militaire ! Ça semble d'autant plus défendable qu'Antiochus reçoit en échange de sa résistance thermique de l'argent et des honneurs, qu'il accepte et qui lui montent à la tête - je suis ici de près le texte de Dion Cassius - au point qu'il déserte et va rejoindre l'ennemi, c'est-à-dire les Parthes. Voulait-il donc vendre à plus offrant son insensibilité ? En aucune manière le texte de Dion Cassius ne justifie l'hypothèse. Reste que sa désertion n'est pas une péripétie: en effet l'empereur romain met comme condition à la fin de la guerre la livraison par les Parthes d'Antiochus, ce qui eut lieu.
Si Antiochus n'était pas suspect d'avoir été un simulacre de cynique, on pourrait interpréter sa désertion comme une manifestion de détachement et d'indifférence, comme si être successivement d'un camp puis de l'autre signifiait la conscience de la vanité de tout camp. Il aurait alors trouvé son inspiration par exemple dans le comportement de Diogène tel que Laërce le décrit en VI 29: "il louait également ceux qui s'apprêtaient à vivre dans la compagnie desprinces et qui ne s'en approchaient pas". Antiochus qui se serait apprêté à servir la cause romaine et qui s'en serait détourné...
Sont-ce des rêveries ? Qui sait ? La même Odile Goulet-Cazé qui en 1994 émet en traduisant Dion Cassius des réserves sur la valeur du cynisme d'Antiochus était celle qui en 1986 dans L'ascèse cynique comptait Antiochus au nombre des 81 Cyniques dont l'existence historique est attestée. Il n'était donc pas alors un simple poseur.

Commentaires

1. Le mardi 21 avril 2009, 01:07 par Nicotinamide
Deux questions :
1° voulez-vous le texte grec de Dion (epitome 78, 19 1-2) ?
2° Où avez-vous lu que Goulet-Cazé émet des réserves sur le cynisme d'Antiochus en 94 ?
2. Le mardi 21 avril 2009, 14:35 par Philalèthe
1) oui, avec plaisir !
2) c'est dans l'article du DPHA où elle met tant en relief le "jouait au philosophe cynique".
3. Le mardi 21 avril 2009, 21:13 par Nicotinamide
1/ Le texte est parti par e-mail.
2/ L'article du dictionnaire et le passage concernant Antiochus dans le répertoire des cyniques est identique. Du moins le début car elle s'appuie sur Dion Cassius 78 19. Ainsi, en 86 et 94, elle dit la même chose : il jouait au cynique. Ce qui est nouveau en 94 est la partie qui s'appuie sur 78 21 de l'histoire de Dion. Ne pensez pas que je cherche à enculer les mouches avec des détails, je fus juste étonné, (je croyais que vous aviez un autre texte en tête.)
Sur l'anecdote, je vous rejoins : j'ai du mal à concevoir un cynique motivant les troupes. Vous connaissez l'attitude de Diogène préparant la guerrre (Lucien, repris par Rabelais) La reprise d'un cliché de l'école cynique (se rouler dans le froid) éloigne l'anecdote d'une pratique sincère du cynisme. Pourquoi il déserte ? Parce qu'il s'attacha à Tidirate ? Affinité élective plus que politique ou philosophique ?
je serais plus prudent en ce qui concerne les 81 cyniques dont l'existence historique est attesté. Est-ce que Démonax n'est pas une invention de Lucien ? Sans compter tous ceux qui ne sont connus que par un tag dans une tombe...
5. Le mardi 21 avril 2009, 23:34 par Philalèthe
Merci beaucoup.
Vos remarques précises permettent de poser le problème suivant - qui a une portée dépassant largement les cyniques bien sûr - : quels sont critères attestant de l'existence historique d'un cynique ? Dans le cas d'Antiochus, il semble qu'on veut dire que ça a été le nom d'un homme réel qui s'est fait passer pour un cynique, donc ç'aurait été plus logique de la part de Goulet-Cazé de le classer dans le troisième ensemble "personnages dont l'appartenance au cynisme est incertaine", sauf à penser que simuler le cynisme est un signe d'appartenance au cynisme... 
Quant à Démonax, Goulet-Cazé en fait le maître de Lucien et lui accorde approximativement 100 ans de vie. Il paraît donc bien historique. Mais peut-être que Flaubert est aussi un personnage de Maupassant.

mercredi 1 avril 2009

In memoriam canium (6): Anaximène de Lampsaque.

A Lara R. qui m'a aidé, entre autres, pour une traduction.
A ne lire que Diogène Laërce, on ne penserait pas qu'Anaximène de Lampsaque appartienne à l'école cynique. On ne lui attribuerait en effet que trois propriétés, précisément l'éloquence, l'obésité et la capacité à s'indigner:
" Diogène s'approcha de l'orateur Anaximène qui était obèse et lui dit: "Donne-nous un morceau de ton ventre, à nous les mendiants. Toi, tu te sentiras plus léger et nous, tu nous rendras service". Un jour que cet orateur prononçait un discours, Diogène brandit un hareng saur et détourna les auditeurs. Devant l'indignation d'Anaximène, il dit: "Un hareng saur d'une obole a mis fin au discours d'Anaximène" (DL VI 52 éd. Goulet-Cazé)
A propos de la deuxième anecdote, on relèvera que la description que Diogène fait de la situation ne ridiculise Anaximène et son discours qu'au prix d'être tout à fait incorrecte. Rectifiée ("Diogène brandissant un hareng saur a détourné d'Anaximène ceux qui l'écoutaient "), elle réduit Diogène à un trublion et laisse intacte la question de la valeur des paroles prononcées...
Les textes que livrent Martin García et Macías Villalobos dans Los filósofos cínicos y la lilteratura serioburlesca (Akal/Clásica 2008) donnent à Anaximène une identité plus riche et plus intéressante.
Lui aussi professeur d'Alexandre le Grand, comme Aristote et Philiscos, il a écrit une Rhétorique à Alexandre et une Histoire grecque(semblable en cela à Onésicrite). Ces textes sont bien sûr perdus mais on doit au doxographe Stobée (5ème siècle) quelques citations qui retiennent l'attention (je les traduis de la traduction espagnole):
" Nous avons l'habitude d'appeler hasard ce qui dans la vie a été mal calculé par les hommes, parce que si nous dirigions tout correctement avec notre esprit, le nom de hasard n'existerait pas" (II, 8, 17)
" Les riches n'ont pas l'habitude de s'apitoyer autant sur les malheureux que les pauvres , car ceux-ci compatissent aux malheurs des autres parce qu'ils craignent qu'ils ne leur arrivent." (IV, 33, 21)
" Les plaisirs affaiblissent les vieillards intelligents autant qu'ils développent chez eux en sens contraire les désirs des argumentations et leur fournit une plus grande fermeté pour dire ce qui est utile aux autres et l'entendre d'eux. Ainsi donc on peut voir que les plaisirs qui viennent de la nourriture, de la boisson et du sexe ne les satisfont pas tant sur le moment qu'ils ne les affligent après. En revanche le plaisir de l'argumentation et la connaissance les satisfont immédiatement et disposent ceux qui apprennent, à être bien disposés pour le reste de leur vie" (IV 50, 91)

Commentaires

1. Le mardi 19 mai 2009, 21:23 par gould
Hello!
J'aimerais ajouter une petite remarque: la Rhétorique à Alexandre n'a jamais été confirmée comme ayant été écrite par Anaximène. Même si des travaux récents font douter de son attribution à Aristote, comme on l'a longtemps crû, la paternité de l'ouvrage n'en revient pas néanmoins à Anaximène. Veuillez m'excuser pour cette remarque mais je n'ai pu m'empêcher de rectifier.
Bonne semaine!
Aurélien.
2. Le mardi 19 mai 2009, 23:21 par philalethe
Merci beaucoup pour cette rectification.