S'il y a effectivement tristesse de l'éphémère, chez Ramón elle est vite remplacée par la joie d'avoir trouvé une belle métaphore existentielle, qui arrive comme le soleil après la pluie. Chacun sait gérer ses affects intuitivement, sans le secours de personne. Et il y a toute une stratégie plus ou moins consciente de l'écrivain afin de provoquer ou repérer, et utiliser, les opportunités fécondes de la vie pour son œuvre.
Il a aussi le sens du possible, ici les sens possibles du mot en dehors de son contexte d'utilisation. Il y a eu quelque chose de cela dans le cynisme ancien : ne pas accepter l'usage avait pour conséquence entre autres de vouloir ne pas comprendre dans un mot ce que tout le monde comprend.
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