jeudi 31 octobre 2019

Greguería n° 191

" El que mejor traza una perpendicular es el que se tira del balcón a la calle."
" Celui qui trace le mieux une perpendiculaire est celui qui du balcon se jette dans la rue."

mardi 29 octobre 2019

Greguería n° 189

" A lo más, podemos contar con diez amigos en la vida : los diez dedos de las manos."
" Au plus, on peut compter sur dix amis dans la vie : les dix doigts de nos mains."

lundi 28 octobre 2019

Greguería n° 188

" Se amaban tanto, que hasta sus sueños eran idénticos, Por eso se separaron locos de celos, no pudiendo ella aguantar los sueños de él ni él los de ella."
" Ils s'aimaient tant que même leurs rêves étaient identiques. Aussi se séparèrent-ils fous de jalousie, elle ne pouvant pas plus supporter ses rêves à lui que lui, ses rêves à elle."

dimanche 27 octobre 2019

Greguería n° 187

" Las nubes también tienen besos cinematográficos."
" Les nuages aussi se donnent des baisers de cinéma."

samedi 26 octobre 2019

vendredi 25 octobre 2019

Greguería n° 185

" A Victor Hugo su esposa lo llamaba Víctor ; su amante : Hugo."
" Victor Hugo était appelé par sa femme, Victor et par sa maîtresse, Hugo."

Commentaires

1. Le vendredi 25 octobre 2019, 17:40 par gerardgrig
Ramón aborde le problème de la familiarité avec les grands hommes. Il adopte un registre boulevardier classique. En réalité, Hugo avait une foule de maîtresses, mais le boulevard moderne a intégré la pluralité des maîtresses. Néanmoins, Ramón est ironiste plus qu'humoriste, et il aborde le problème analytique du nom propre. La maîtresse d'Hugo donnait raison à Kripke. Le nom d'Hugo n'était pas une grappe de conditions, mais le maillon d'une chaîne historique affecté par le risque d'altération. On peut supposer que dans l'intimité la maitresse d'Hugo devait parfois l'appeler "Huguette". Derrida disait que le nom propre n'était possible que par son fonctionnement, dans une écriture retenant les traces de différence. Mais on peut surtout imaginer qu'en appelant Hugo par son nom, sa maîtresse lui infligeait une petite souffrance morale, en lui rappelant sa condition cruelle de femme vouée à occuper un backstreet dans sa vie, puisqu'il ne divorçait pas.
2. Le dimanche 27 octobre 2019, 19:06 par Philalethe
L'épouse a peut-être la vue du valet de chambre hegelien ! La maîtresse, tenue à distance, n'a pas cette vue rapprochée, mais en fin de compte, des deux, elle est la moins éloignée de la réalité : Hugo, c'est Hugo !

jeudi 24 octobre 2019

Greguería n° 184

" No era espléndido más que en tarjetas de visita."
" Il n'était splendide que sur ses cartes de visite."

mercredi 23 octobre 2019

Greguería n° 183

" Los niños lloran bastante por todo lo que que después se aguantarán el llanto."
" Les enfants pleurent ce qu'il faut en prévision de toutes les larmes que plus tard ils retiendront."

mardi 22 octobre 2019

Greguería n° 182

" Las aves son más animales que las fieras porque son animales y pico."
J'avoue ne pas pouvoir traduire cette greguería. Voici pourquoi : l'expression y pico veut dire et quelques ( son las diez y pico : il est dix heures et quelques ) mais el pico est aussi le bec de l'oiseau. D'où ce jeu de mots qu'on ne peut pas rendre :
" Les oiseaux sont plus animaux que les fauves parce qu'ils sont animaux et bec (et quelque chose en plus) "

Commentaires

1. Le jeudi 7 novembre 2019, 02:22 par angela cleps
pourquoi ne pas mettre en français une gregueria dans une une autre :
Les oiseaux sont plus animaux que les fauves parce qu'ils sont animaux becs et ongles
mais je conviens que cela marche mal car becs et ongles veut dire " à fond" , "complètement"
2. Le jeudi 7 novembre 2019, 18:52 par Philalèthe
Merci d'avoir ingénieusement tenté l'essai !