" Las aves son más animales que las fieras porque son animales y pico."
J'avoue ne pas pouvoir traduire cette greguería. Voici pourquoi : l'expression y pico veut dire et quelques ( son las diez y pico : il est dix heures et quelques ) mais el pico est aussi le bec de l'oiseau. D'où ce jeu de mots qu'on ne peut pas rendre :
" Les oiseaux sont plus animaux que les fauves parce qu'ils sont animaux et bec (et quelque chose en plus) "
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1. Le jeudi 7 novembre 2019, 02:22 par angela cleps
pourquoi ne pas mettre en français une gregueria dans une une autre :
Les oiseaux sont plus animaux que les fauves parce qu'ils sont animaux becs et ongles
mais je conviens que cela marche mal car becs et ongles veut dire " à fond" , "complètement"
" Disculpa del insomnio : ¿Qué más da tener los ojos abiertos o cerrados en la oscuridad? "
" C'est l'insomnie qui s'excuse : qu' importe d' avoir les yeux ouverts ou fermés, vu qu'il fait noir ? "
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1. Le samedi 26 octobre 2019, 16:40 par gerardgrig
Dans cette gregueria, Ramón énonce un paradoxe à la manière de certains petits socratiques, si l'on retire la touche un peu surréaliste de l'excuse de l'insomnie. Ramón semble avoir ici un tropisme mégarique. Par contre, la gregueria 155 sur le paradoxe du réveil dans l'illusion en voyage, par une sorte de boucle temporelle dans le mental paresseux, évoque plutôt l'humour fumiste d'un "Pied nickelé" comme Alphonse Allais, dans la tradition lointaine du cynisme.
2. Le dimanche 27 octobre 2019, 19:26 par Philalethe
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