Dans Le Dictionnaire de la Civilisation Grecque (Hazan, 1966), Pierre Devambez écrit à l'article consacré à l'Achéron :
"Ceux qui n'avaient pas été enterrés ou brûlés selon les rites ne parvenaient pas à le franchir et, âmes en peine, étaient condamnés à errer misérablement sur ses bords, à se cramponner aux roseaux qui poussaient sur ses rives. Les autres montaient dans la barque que conduisait Charon, le sinistre nocher, et eux seuls pouvaient aborder dans un royaume sans joie, mais où ils se sentaient en situation régulière." (p.9)