Dans un entretien en mai 2007 pour Philomag, Paul Veyne a dit :
"Un stoïcien à qui l’on fait mal souffre comme tout le monde. Tout ce qu’il peut faire, c’est mettre inutilement son point d’honneur à ne pas pousser des cris. Sénèque l’avoue lui-même : on n’y arrive jamais. Le stoïcisme est une énorme baliverne. Une faribole qui feint de croire que les pulsions, le corps n’existent pas. Même les saints craignent la mort ; on n’échappe pas à la condition humaine."