El abrelibros.
" Tenía los más extraordinarios abrelibros y los amigos admiraban la coleccíon. Desde el abrelibros pata de ciervo hasta el que es puñal y anteojo.
Era una armería pacífica de puñales para ninguna puñalada porque sólo en las novelas se mata alguna vez con esa no-arma. En la vida el matar a otro o a otra es tan serio que por la propia dignidad del crimen se apela a un verdadero cuchillo.
El coleccionista de bellos abrelibros embotados al rasgar pliegos y afeitar papeles, cuando se quedaba solo y necesitaba abrir un libro pedía un cuchillo de postre del comedor." (Caprichos, Espasa-Calpe, Madrid, 1962, p. 166)
" Le coupe-papier.
Il avait les coupe-papiers les plus extraordinaires et ses amis admiraient sa collection. Elle allait du coupe-papier pied de cerf à celui qui est à la fois poignard et lunettes.
C'était une armée pacifique de poignards destinés à nul poignardement, car c'est seulement dans les romans qu'on tue quelquefois avec cette non-arme. Dans la vie, tuer autrui, homme ou femme, est si sérieux que pour la propre dignité du crime on fait appel à un vrai couteau.
Le collectionneur de beaux coupe-papiers émoussés à force de décacheter et de découper des papiers, quand il se retrouvait seul et avait besoin d'ouvrir les pages d'un livre, demandait un des couteaux à dessert du service."
" Tenía los más extraordinarios abrelibros y los amigos admiraban la coleccíon. Desde el abrelibros pata de ciervo hasta el que es puñal y anteojo.
Era una armería pacífica de puñales para ninguna puñalada porque sólo en las novelas se mata alguna vez con esa no-arma. En la vida el matar a otro o a otra es tan serio que por la propia dignidad del crimen se apela a un verdadero cuchillo.
El coleccionista de bellos abrelibros embotados al rasgar pliegos y afeitar papeles, cuando se quedaba solo y necesitaba abrir un libro pedía un cuchillo de postre del comedor." (Caprichos, Espasa-Calpe, Madrid, 1962, p. 166)
" Le coupe-papier.
Il avait les coupe-papiers les plus extraordinaires et ses amis admiraient sa collection. Elle allait du coupe-papier pied de cerf à celui qui est à la fois poignard et lunettes.
C'était une armée pacifique de poignards destinés à nul poignardement, car c'est seulement dans les romans qu'on tue quelquefois avec cette non-arme. Dans la vie, tuer autrui, homme ou femme, est si sérieux que pour la propre dignité du crime on fait appel à un vrai couteau.
Le collectionneur de beaux coupe-papiers émoussés à force de décacheter et de découper des papiers, quand il se retrouvait seul et avait besoin d'ouvrir les pages d'un livre, demandait un des couteaux à dessert du service."
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