mercredi 15 avril 2020

Capricho n° 5

" El sueño y la muerte.

Al sentirse avarado por el sueño y la muerte se apresuró a irse a la cama.
Quería saber quien iba a llegar antes, si el sueño o la muerte, pero en mitad del pasillo cayó dormido para siempre.
El sueño y la muerte habían empatado en el  su eterna jugada." (Caprichos, Espasa-Calpe, Madrid, 1962, p. 172)

" Le sommeil et la mort.

Comme il se sentait engourdi par le sommeil et la mort, il se hâta d'aller au lit.
Il voulait savoir qui du sommeil ou de la mort allait arriver en premier, mais au milieu du couloir il est tombé, endormi pour toujours.
À leur jeu éternel,  le sommeil et la mort avaient été ex æquo."



2 commentaires:

  1. C'est ce qui s'appelle mourir de sa belle mort. C'est la mort vraiment philosophique, qui est très loin de la mort violente de Socrate, la malemort. On s'endort, et la mort vient prolonger le sommeil, après le devoir accompli à l'antique d'une vie harmonieuse. En ce sens, mourir est un plaisir.

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    1. À défaut de mourir de sa belle mort, Socrate est mort d'une belle mort.

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