dimanche 15 juin 2014

La libération des femmes : génitif objectif, puis subjectif.

Dans Hippolyte (-428), Euripide fait parler ainsi le fils de Thésée, effrayé par l'amour ressenti par sa belle-mère, Phèdre, à son égard :
" O Zeus, qu'as-tu mis parmi nous ces êtres frelatés,
les femmes, mal qui offense la lumière ?
Si tu voulais perpétuer la race humaine
il ne fallait pas la faire naître d'elles.
Nous n'avions qu'à déposer dans les temples
de l'or, de l'argent ou du bronze pesant
pour acheter des semences d'enfants, en proportion
du don offert. Ainsi dans les maisons
l'on aurait vécu libéré des femmes. " (La Pléiade, 1962, p.238)
Aujourd'hui, les progrès techno-scientifiques rendent seulement possible de vivre libéré des hommes, en les réduisant à leur semence.

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