" La uva
Aquella mujer no era infiel, no había temor de esto.
La había observado por todos lados, en los más difíciles momentos, en las pruebas más duras.
Hasta había sentado a su mesa, para ver cómo reaccionaba, a don Juan y a don Luis, y ella permaneció impasible, distraída, con su vaga mirada de siempre.
Pero el celoso máximo que la hubiese abandonado al primer conato de infidelidad notó que ella dejaba una uva en todo racimo que picoteaba, una buena, rubicunda, comestible.
¿Para quíen dejaba aquella uva? Esa uva era su contribución a la infidelidad, el único punto en que fallaba la mujer perfecta. ¡Qué lástima! " (Caprichos, Espasa-Calpe, Austral, Madrid, 1962, p. 59)
" Le grain de raisin.
Cette femme n'était pas infidèle, rien à craindre de ce côté.
Il l'avait observée sous toutes les coutures, aux moments les plus difficiles, dans les épreuves les plus dures.
Il avait même fait asseoir à sa table, pour voir comment elle réagirait, autant don Juan que don Luis, et elle était restée impassible, absente, avec le regard vague qu'elle avait toujours.
Mais cet extrême jaloux qui l'aurait abandonnée à la première ébauche d'infidélité avait noté qu'elle laissait toujours un grain sur toute grappe qu'elle picorait, un beau grain, rubicond et appétissant.
À qui laissait-elle ce grain ? Ce grain était sa contribution à l'infidélité, le seul point par où péchait cette femme parfaite. Quel dommage ! "
Aquella mujer no era infiel, no había temor de esto.
La había observado por todos lados, en los más difíciles momentos, en las pruebas más duras.
Hasta había sentado a su mesa, para ver cómo reaccionaba, a don Juan y a don Luis, y ella permaneció impasible, distraída, con su vaga mirada de siempre.
Pero el celoso máximo que la hubiese abandonado al primer conato de infidelidad notó que ella dejaba una uva en todo racimo que picoteaba, una buena, rubicunda, comestible.
¿Para quíen dejaba aquella uva? Esa uva era su contribución a la infidelidad, el único punto en que fallaba la mujer perfecta. ¡Qué lástima! " (Caprichos, Espasa-Calpe, Austral, Madrid, 1962, p. 59)
" Le grain de raisin.
Cette femme n'était pas infidèle, rien à craindre de ce côté.
Il l'avait observée sous toutes les coutures, aux moments les plus difficiles, dans les épreuves les plus dures.
Il avait même fait asseoir à sa table, pour voir comment elle réagirait, autant don Juan que don Luis, et elle était restée impassible, absente, avec le regard vague qu'elle avait toujours.
Mais cet extrême jaloux qui l'aurait abandonnée à la première ébauche d'infidélité avait noté qu'elle laissait toujours un grain sur toute grappe qu'elle picorait, un beau grain, rubicond et appétissant.
À qui laissait-elle ce grain ? Ce grain était sa contribution à l'infidélité, le seul point par où péchait cette femme parfaite. Quel dommage ! "
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