mardi 14 avril 2020

Capricho n° 3



" Sueño del violinista."

Siempre había sido el sueño del gran violinista tocar debajo del agua para que se oyese arriba, creando los nenúfares musicales.
En el jardín abandonado y silente y sobre las aguas verdes, como una sombra en el agua,  se oyeron unos compases de algo muy melancólico que se podía haber llamado  " La alegría de morir ", y después de un último " gluglu " salió flotante el violín como un barco de los niños que comenzó a bogar desorientado." (Caprichos, Espasa-Calpe, Madrid,  1962, p. 15)

" Le rêve du violoniste.

Toujours le rêve de ce grand violoniste avait été de jouer sous l'eau pour qu' on l'entendît à la surface créer des nénuphars musicaux.
Dans le jardin abandonné et silencieux, au-dessus des eaux vertes, comme une ombre  dans l'eau, s'entendirent les mesures d'une chose très mélancolique qu'on aurait pu avoir appelée  " La joie de mourir ", et après un dernier " glouglou ", le violon apparut, flottant comme un bateau pour enfants et  se mettant à naviguer sans  repères."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire