" Cette femme m'a regardé comme on regarde un taxi occupé."
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1. Le jeudi 26 septembre 2019, 13:53 par gerardgrig
Il existe une version populaire, avec les toilettes publiques pour décor, de cette blague de café, qui est une sorte de revanche des femmes, parce que l'humour les prend habituellement pour cible. Dans les deux versions de la blague, faire du lieu occupé une métaphore de l'homme au cœur déjà pris manifeste une causticité un peu cavalière, mais de bon aloi. Le deuxième terme de l'alternative est la punchline de l'histoire. On imagine qu'il sera beaucoup plus assassin, dans la version française, avec la comparaison entre un lieu vide, dans un état plutôt négligé, et un homme assez répulsif, qui s'attire un qualificatif scatologique dans le registre de la familiarité. Heureusement, Ramón n'était pas Céline. Il ne donnait jamais dans le populisme.
2. Le dimanche 27 octobre 2019, 19:51 par Philalethe
Certaines greguerías sont très souvent violemment misogynes. Comme je ne cherche pas à travers ma sélection minuscule à donner d'elles une image représentative, je ne souhaite pas les traduire. Cette gregueria, elle, est d'une misogynie modérée.
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