" Al quitarse los guantes, la mujer parece que va a decir la confidencia más preciosa de su vida, pero no la dice."
" En enlevant ses gants, la femme donne l'impression qu'elle va faire la confidence la plus choisie de sa vie, mais elle ne la fait pas."
Commentaires
- 1. Le mercredi 18 mars 2020, 15:35 par gerardgrig
- La sensualité et la lenteur avec lesquelles une femme retire ses gants est un strip-tease partiel. C'est un rituel de la frustration, associé au plaisir de celle qui déçoit. Ramón dit tout cela avec un certain gongorisme.
- 2. Le jeudi 19 mars 2020, 08:20 par Philalèthe
- Le strip-tease suggéré ici est total et spirituel.
- 3. Le lundi 23 mars 2020, 02:04 par gerardgrig
- Max Klinger, le Rodin allemand, était fasciné par le long gant blanc de femme.
Il lui a consacré une suite d'eaux-fortes, "Un Gant" (1881), à base de suggestion fétichiste et délirante. Le Gant subit des tribulations assez fantastiques, où interviennent un ptérodactyle et un Cupidon à ailes de libellule. Cela rappelle la peinture métaphysique de De Chirico ou le dadaïsme de Max Ernst. On dit que Max Klinger s'est inspiré de Goya.
Je ne connaissais pas ce blog, j'y suis arrivé totalement par hasard. J'aime beaucoup vous lire mais dans ce cas-là, "gerardrig" vous y allez un peu fort non? "certain gongorisme"? dire cela ou ne rien dire... mais ne le prenez pas mal. C'est rigolo à lire. Que penserait Gongora. Bref, les élans poétiques dans nos appréciations "artistiques" ont toujours, avec la distance, un air irréfrénablement comique.
RépondreSupprimerMoi j'y vois plutot -mis à y voir une filiation stylistique fantaisiste- une espèce de Hemingwayisme voyez-vous, absolument aux antipodes.
(je faisais une recherche autour des "Greguerías" de R. G. de la Serna, c'est la raison pour laquelle je me suis trouvé ici) : )
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