" Cuando levantamos los brazos en el desperezo es que nos entregamos al destino que nos apunta."
" Quand nous levons les bras en nous étirant, c'est que nous nous livrons au destin qui nous vise."
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1. Le mercredi 30 octobre 2019, 15:12 par gerardgrig
On sait au moins que d'un certain point de vue Ramón n'était pas stoïcien. L'enchaînement des causes et des conséquences, appelé le Destin, n'est pas compatible avec la superstition envahissante des gestes quotidiens.
Cette greguería est à première vue étrange par le fait de comparer une attitude nonchalante de détente et de confiance à une posture tendue de peur et de défense, peut-être comme si les manifestations du bien-être appelaient sur soi des causes de malheur (d'où votre référence peut-être à la supersitition). Mais on peut aussi lire la greguería comme une manière confiante et exceptionnelle de se donner à un destin dont on sait qu'il nous vise toujours. Lue ainsi, la greguería n'est pas tant opposée à l'esprit du stoïcisme qu'on peut le croire : sachant que le destin nous englobe, on arrête de lui résister, on se rend à lui, sachant qu'il est irrésistible.
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L'enchaînement des causes et des conséquences, appelé le Destin, n'est pas compatible avec la superstition envahissante des gestes quotidiens.
Mais on peut aussi lire la greguería comme une manière confiante et exceptionnelle de se donner à un destin dont on sait qu'il nous vise toujours. Lue ainsi, la greguería n'est pas tant opposée à l'esprit du stoïcisme qu'on peut le croire : sachant que le destin nous englobe, on arrête de lui résister, on se rend à lui, sachant qu'il est irrésistible.